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Françoise
Oury |
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Fille de Marie Sordet (cf portrait par Louis Oury) , peintre et mélomane, de Louis Oury, peintre, sculpteur, graveur de médailles et professeur à l'école Boulle (*). La famille Oury en six clichés racontée par Zaboune. Nièce de Marcel Lenoir (*), grand peintre de l’époque aujourd’hui reconnu. (cf. portrait par Bangor) Elle avait un frère et deux sœurs. Son frère, Paul, représentant en artisanat, sa soeur Lili (Juliette) modéliste et sa plus jeune sœur, Janine, danseuse et chorégraphe a toujours son école de danse (*) à Paris que sa fille Dominique Solane aujourd’hui dirige. Entre 1923 et 1927, Lili et Bangor, très jeunes, créent des cuirs repoussés, afin de recouvrir des boites de bonbons. Zaboune, raconte. Evoluant dans le «Montparnasse» des années 30, Françoise Oury Bangor a côtoyé les plus grands artistes en vogue de l’époque. A 20 ans elle entre chez Lanvin (*), d’abord comme mannequin puis styliste. C’est à cette
époque qu’elle rencontre son futur mari Jean Taboureux,
médecin, qu’elle épouse en 1930. Il ouvre son cabinet
en Normandie à Coutances (*) en 1933, là où sont
établis ses parents tous deux professeur du lycée. Elle emprunte ce nom à
un petit village de Belle-Île-en-Mer (*), île du Morbihan
bien connue des artistes comme Monet, Sarah Bernhardt ou encore Arletty.
En Normandie pendant la deuxième guerre mondiale, témoin de l’occupation et du débarquement, elle prend comme modèles, pour ses portraits, tous les soldats, de toutes origines : du Noir-américain au Géorgien, du Mongol au soldat allemand. Elle nous laisse également en témoignage des scènes de vie de soldats, de réfugiés pendant les bombardements de 1944 et de victoire au milieu des villes en ruine. La ville de Coutances avait demandé à Françoise Bangor la réalisation de 80 menus pour un déjeuner avec le Général de Gaulle, lors de sa venue le 10 juin 1945. Histoire d'une dédicace, racontée par sa fille, Claudine. |